8 avril 2025 — Dans l’ombre des combats, bien loin du vacarme des bombes, une autre bataille se joue. Une guerre plus discrète, mais tout aussi cruciale : celle de l’ingéniosité, de la réparation, et de la survie. Et au cœur de cette lutte, une machine fait la différence : l’imprimante 3D.
Grâce à vos dons, deux imprimantes 3D viennent d’être envoyées à une unité technique ukrainienne œuvrant à la fabrication et la réparation de drones civils et militaires. Deux imprimantes d’une valeur de 4000 euros chacune et une immense promesse.
Une imprimante, mille possibilités
Dans une guerre où l’ennemi bombarde les usines, coupe les routes et isole les villes, la capacité à produire localement devient une nécessité vitale. L’imprimante 3D, en cela, est un outil stratégique majeur. Elle permet de :
- Fabriquer des pièces pour drones FPV ou de reconnaissance : coques, hélices, supports de caméras, logements de batteries…
- Réparer du matériel rapidement sans attendre des pièces de l’étranger.
- Prototyper de nouvelles solutions sur le terrain, en fonction des besoins immédiats des soldats ou des techniciens.
C’est une industrie miniature portative, adaptable, rapide, et surtout autonome.
Drones : l’œil et la main de la résistance
Les drones sont devenus l’un des symboles de la guerre moderne. En Ukraine, ils sauvent des vies chaque jour : en repérant les troupes ennemies, en guidant les tirs d’artillerie, ou en livrant du matériel en zone rouge.
Mais ces drones sont aussi fragiles. Une pièce cassée, et les voilà inutilisables. C’est là qu’intervient l’impression 3D : elle remet ces machines en état de vol, parfois en quelques heures, avec seulement un peu de plastique fondu et beaucoup d’intelligence.
Des dons qui font la différence
Ce projet n’aurait pas vu le jour sans la générosité d’un donateur particulier, sensible à la cause ukrainienne et conscient que la technologie, entre de bonnes mains, peut devenir une force de résistance.
Ce ne sont pas des armes que nous envoyons. C’est le pouvoir de continuer à créer, réparer, résister. C’est une impression de liberté, couche après couche, filament après filament.
Et maintenant ?
Deux imprimantes sont arrivées. Mais les besoins sont immenses. Chaque machine permet à une nouvelle équipe de produire sur place, sans dépendre de chaînes d’approvisionnement fragiles ou de soutiens logistiques risqués.
Un petit geste ici peut donner lieu à un grand effet là-bas.
Un grand merci à notre donateur Jean-Alain, à l’Association Iroise Ukraine et à l’Association Perunitsa en Ukraine.
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